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Journal d'une bachelière
13 août 2014

Le choix plus que difficile

 

 

Je ne fais que répéter que j'entre en première bachelier sans pour autant préciser la faculté que j'ai choisie. Et c'est celle de Psychologies et Sciences de l'Éducation qui a finalement été choisie. Et je dis "finalement" car c'est après de bien longues interrogations et changement d'idées que mon choix s'est arrêté sur cette faculté.

Pendant les presque-deux années précédentes, je n'ai fait qu'errer sans trop savoir ce que j'allais faire. Beaucoup de choses me plaisaient sans m'interpeller outre-mesure. Chose extrèmement frustrante lorsque l'on est en rétho/terminale et que la question " Qu'est-ce  que tu veux faire après ?" est plus que récurente dans la bouche des profs ou autres adultes. D'autant plus ennuyant lorsqu'on est exclusivement entourée d'amis qui savent ce qu'ils veulent faire. Depuis que je les connaissais ( entre 6 à 2 ans ), mes amis avaient toujours eu une idée précise de ce qu'ils voulaient faire : ingénieur industriel en bio-chimie, avocate, médecin généraliste, prof' de gym, illustratrice. Tous le savait, sauf moi. Et s'en était désespérant.

Pourtant, ce n'est pas que je n'avais pas d'idées. J'en avais justement trop ! N'ayant pas de problèmes dans aucun cours mis à part la physique et le sport, pas mal de portes m'étaient ouvertes.

J'avais tout d'abord pensé à la médecine, je voulais devenir psychiatre pour travailler avec des gens psychotiques ou neurologue pour comprendre le cerveau humain. Puis j'ai vu le nombre d'année requis et ai presque tout de suite reculer. Je ne me sentais pas prête à passer encore 12 ans à étudier sans avoir la certitude que ça allait me plaire. Surtout que déjà 7 ans allaient être consacrés à la médecine générale, donc ce qui voulait dire que j'allais devoir étudier de la gynécologie ou même de l'urologie alors que ce qui m'intéressait moi se situait bien plus haut. Certes le salaire qui résultait de ces longues années était affriolant, mais je n'était pas sûre de vouloir endurer des choses qui n'allaient pas du tout me plaire pour aboutir à un métier qui n'avait aucune certitude de me rendre heureuse. La question médecine était alors close. Un NON définitif s'affichait.

J'avais ensuite pensé à la recherche en génétique ou à la police informatique. J'étais fascinée par la première et totalement intéressée par la deuxième. Pourtant, là aussi, ces options ont mené à l'impasse. Je ne me voyais pas être dans un laboratoire toute ma vie, j'avais un tant soit peu besoin de contacts humains. La deuxième n'a pas eu de raison particulière de prendre fin ; je n'avais simplement pas pu trouvé comment faire pour suivre cette voie et avais fini par la remiser.

Les langues étaient alors apparues à moi comme une évidence. J'étais douée en langues. Presque bilingue en anglais, me débrouillant pas mal en néerlandais, j'avais toute mes chances. Je voulais voyager, parler d'autres langues, rencontrer d'autres gens, apprendre d'autres cultures. Cela ne pouvait qu'être parfait. Interprêtariat de liaison en entreprise m'attirait car c'était ce qui répondait le plus à mes critères même si je ne me voyais pas dans un bureau toute ma vie. J'avais décidé de faire ça et, pendant plusieurs moi, j'essayais de m'ancrer ça en tête.

Mais que nenni ! Un doute persistait encore en moi. J'avais donc pris rendez-vous au centre d'orientation de l'université et après 4h d'entretien individuel, nous étions arrivés à une toute autre conclusion. Je voulais aider les gens et comprendre ce qui se passait chez eux, pourquoi ils agissaient ainsi et j'étais attirée par la déviance humaine ( ce n'était pas un scoop pour moi, loin de là ! ). Je savais enfin ce que j'allais faire comme études. Un bac en psycho avec option crimino' dès la troisième puis un master en criminologie. Je ne savais pas trop où ça me mènerait, mais j'allais étudier quelque chose qui allait me plaire et j'aurais éventuellement l'occasion de travailler avec des criminels/prsychopathes plus tard. Cela allait être fascinant !

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